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Armures Lourdes
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"Le bruit métallique qui accompagne chacun de tes pas n’est pas un défaut. C’est un avertissement. Tu ne cours pas. Tu avances. Tu ne survis pas. Tu encaisses."
Dans les zones les plus hostiles – là où les failles saignent dans le sol, où l’air brûle les poumons et où les hurlements démoniaques recouvrent le silence – les armures lourdes ne sont pas un luxe. Elles sont une nécessité. Ces équipements massifs, segmentés pièce par pièce, transforment les soldats en remparts vivants.
Le casque balistique grince quand il se verrouille, mais il détourne les balles. Le heaume métallique absorbe les coups comme une enclume, et le casque anti-émeute, vestige d’un vieux monde, reste une référence contre les jets acides ou les impacts massifs.
Au torse, le gilet pare-balle lourd protège les organes vitaux, mais ceux qui marchent dans les couloirs souterrains avec un plastron Mastodonte sur les épaules savent que même une griffe de démon aura du mal à transpercer.
Les brassards en kevlar lourd, les bras d’armure de plaques et les protections anti-émeute sont souvent personnalisés, gravés ou couverts de suie, mais chacun garde sa fonction première : encaisser. Jusqu’à 100 impacts avant de céder, parfois plus si le porteur sait entretenir son matériel.
Même les jambes et les pieds sont couverts : jambières mastodonte, solerets de plaques, rangers lourdes… Chaque pas pèse, chaque mouvement demande un effort. Mais aucun sacrifice n’est trop lourd quand il s’agit de survivre dans les étendues ravagées.
Ces armures exigent une force brute pour être portées. Sous le seuil, elles deviennent des pièges. Trop lourdes, trop rigides, elles ralentissent, fatiguent, punissent. Mais entre les mains des bons soldats – ceux de l’Éclipse Noire, des unités de fortification ou des vétérans des Terres mortes – elles sont une muraille. Une réponse brute à un monde devenu trop dangereux pour l’hésitation.
"Si tu dois reculer, c’est que t’as pas été fait pour la porter."